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L’œuvre du 15 décembre
1929 RAIDS ET RECORDS Lassalle,
Reybard et Faltot ont quitté Le Bourget et atterri à Tunis Le lieutenant Lassalle,
l’adjudant Reybard et le mécanicien Faltot se sont envolés hier matin à 4
h. 40 pour tenter la liaison postale entre la France et Saïgon. L’avion a
atterri à Istres à 8 heures, refaisait son plein d’essence et redécollait
à 9 h pour Tunis, qu'il atteignait à 16h. Il est reparti de Tunis à 21 h.
pour se rendre en Tripolitaine. Le petit journal du 15
décembre 1929 L'équipage Rebard, Lasalle et Faltot a effectué hier le
parcours Paris-Tunis. Comme ils l'avaient annoncé, en dépit du temps défavorable
l'adjudant Rebard, pilote, le lieutenant Lasalle, navigateur, et le mécanicien
Faltot, sont partis hier matin du Bourget à 4 h. 21 en direction de Saïgon. Tunis, 14 Déc. — Après avoir fait escale à Istres de 8
h. 55 à 9 h. 45 ils sont arrivés à l'aérodrome de Tunis hier après-midi à
16 heures. Ils repartiront ce matin en direction d'Alexandrie. L’œuvre du 19 décembre
1929 Sans nouvelles de Lassalle
Reybard et Faltot depuis leur départ de Tunis samedi soir. On est toujours sans nouvelles
des aviateurs Lassalle Reybard et Faltot qui avaient quitté Le Bourget samedi
14 décembre à 4h25 en vue d’entreprendre une liaison postale entre Paris et
Saïgon. Après avoir fait une courte
escale à Istres les aviateurs avaient atteint Tunis dans l’après-midi. Lassalle et ses compagnons
avaient quitté Tunis le 15 décembre, à 20 h 45 en vue de faire étape à
Benghasi. Depuis leur départ de Tunis on est sans nouvelles d’eux ce qui est
inquiétant. Le ministère de l'Air a donné des instructions au centre aéronautique
de Tunis, afin d'entreprendre des recherches par avion dans le golfe de Gabès.
Par ailleurs le concours de la marine a été demandé et des bateaux vont
participer aux recherches. Article similaire
dans Le petit journal du 19 décembre 1929 Journal LA CROIX du 20
décembre1929 Article identique à celui du 19
de L’œuvre. Le petit journal du 20 décembre 1929 Sans nouvelles de Rebard Lassalle et Faltot Le ministère
de l'Air déclare que les recherches entreprises n'ont encore donné aucun résultat.
A la suite des télégrammes envoyés par le ministre des Affaires étrangères
aux consuls de France, de Benghasi et d'Alexandrie, on peut considérer que l'équipage
n'a pas atterri dans ces localités. Il est donc vraisemblable que nos
aviateurs se sont trouvés dans l'obligation de se poser sur un point désert de
la côte africaine et qu'ils n'ont pu encore signaler leur présence. A la
demande du gouvernement français, des recherches sont faites par des
escadrilles italiennes de la région de Bengliasi et de Tripoli. Il a été également
demandé au gouvernement britannique de faire des recherches dans les parages de
l'île de Malte où l'équipage aurait pu se trouver s'il avait, contrairement
à ses projets, suivi la côte maritime. Les reconnaissances effectuées par les
escadrilles stationnées en Egypte n'ont pas donné de résultats. Enfin, des
reconnaissances sont également effectuées le long de la côte tunisienne par
les escadrilles françaises, ainsi que par des bâtiments de notre marine de
guerre. (Suite en 3ème page). Les grands raids aériens (SUITE DE LA PREMIÈRE
PAGE) Un communiqué du ministère
de l'Air. Le ministre de
l'Air a communiqué, hier soir, une note disant que les recherches en vue de
retrouver Lassalle, l'adjudant Rebard et Faltot se poursuivent sur la côte
tunisienne et en Méditerranée. Le gouvernement britannique, effectue des
recherches dans la région de Malte. Le gouvernement italien a adressé des
instructions au commandement des troupes en Libye pour faciliter le travail de
nos propres escadrilles et les autorités locales italiennes elles-mêmes ont été
alertées. L'équipage devant suivre la côte il reste encore possible d'espérer
qu'il ait dû se poser dans une région déserte. L’œuvre du 20 décembre
1929 LES RAIDS D'AVIATION A la recherche de la mission «
Paris-Saïgon » Le ministre de l'air fait connaître
que les recherches entreprises pour retrouver l'avion Nieuport-Delage à moteur
Lorraine 230 CV., ayant à bord les aviateurs Lassalle, Rébard et Faltot n'ont
pas encore donné de résultats. A
la suite des télégrammes envoyés par le ministre des affaires étrangères
aux consuls de France de Benghasi et d’Alexandrie ; on peut considérer que,
l'équipage n’a pas atterri dans ces localités. Il est donc vraisemblable que
nos aviateurs qui ont quitté Tunis le 15 décembre à 20 h. 45, en direction de
Benghasi se sont trouvés dans- l'obligation de se poser sur un point désert de
la côte africaine et qu'ils n'ont pas encore pu signaler leur présence - A la
demande du gouvernement français, des recherches sont faites. L’œuvre du 21 décembre
1929 A la recherche de l'avion du
lieutenant Lassalle. Le ministère de l’Air nous
communique la note suivante : Les recherches entreprises pour retrouver l'avion
du lieutenant Lassalle se poursuivent activement. Des renseignements parvenus
actuellement, il apparait comme certain que les aviateurs auraient franchi la
frontière de Tripolitaine, en direction de Tripoli, dans la matinée du 15 décembre.
Il est donc probable que le lieutenant Lassalle a été contraint d'atterrir
entre la Tunisie et Tripoli. Les recherches se poursuivent avec la collaboration
des autorités italiennes de Tripolitaine. Article identique dans L’œuvre
du 21. Le petit journal du 22 décembre A la recherche des aviateurs Lassalle, Rebard et Faltot Tunis, 21 Déc. — Malgré la tempête, des recherches
sont effectuées avec toute la diligence possible pour tâcher de découvrir
l'avion monté par Lassalle, Rebard et Faltot. Des navires de guerre, ainsi que
des hydravions de marine, ont quitté Bizerte pour explorer la mer et le golfe
de Gabès. Trois équipages et le quatrième groupe d'aviation d'Afrique
quitteront le camp d'El Aouina demain matin à destination de Gabès pour
participer aux recherches. Journal LA CROIX du 22 décembre
1929 Les grands raids. A la recherche des aviateurs
Lassalle, Rébard et Faltot. On continue de rechercher sur la
rade tunisienne et en Méditerranée, l'avion de l'équipage Lassalle, qui
aurait franchi la frontière tripolitaine, en direction de Tripoli, le 15 décembre.
Des navires de guerre, ainsi que des hydravions de marine, ont quitté Bizerte
pour explorer la mer et le golfe de Gabès. Trois équipages et le quatrième
groupe d'aviation d'Afrique quitteront le camp d'El-Aouina dimanche matin à
destination de Gabès pour participer aux recherches. Le gouvernement
britannique effectue des recherches dans la région de Malte. Le gouvernement
italien a adressé des Instructions au commandement des troupes en Libye pour
faciliter le travail de nos propres escadrilles, et les autorités totales
italiennes ont elles-mêmes été alertées. L'équipage devant suivre la côte,
Il reste encore possible d'espérer qu’il ait dû se poser dans une région déserte. Le petit journal du
24 décembre 1929 Est-ce l'avion de Lassalle Rebart et Faltot ? Une escadrille italienne a aperçu les débris d'un
appareil sur la côte tripolitaine Tripoli, 23 Déc. — Les escadrilles italiennes qui
avaient été chargées d'effectuer des recherches pour retrouver les traces de
l'avion de la mission Lassalle, Rebard et Faltot, dont on était sans nouvelles
depuis leur départ de Tunis le 12 décembre ont aperçu sur la côte du golfe
Syrte (côte tripolitaine) des débris d'appareil. On suppose qu'il s'agit des débris
de l'avion Lassalle. Une commission va se rendre sur les lieux afin d'examiner
ces débris. L’œuvre du 24 décembre
1929 Des débris d'avion sur la côte
de Tripolitaine On craint qu'il ne s'agisse de
l'appareil de Lassait, Rébard et Faltot Tripoli, 23 décembre. - Les
escadrilles italiennes, qui avaient été chargées d'effectuer des recherches
pour retrouver des traces de l'avion de la mission Lassalle, Rébard et Faltot,
dont on était sans, nouvelles depuis leur départ de l'unis le 12 décembre,
ont aperçu sur le côté du golfe de la Syrie (cote tripolitaine) des débris
d'appareil. Une Commission doit se rendre sur les lieux afin d'examiner si ces débris
proviennent de l'avion de Lassalle L’œuvre du 27 décembre 1929 LES AILES BRISÉES Les cadavres des aviateurs
Lassalle, Rébard et Faltot sont découverts, gisant auprès de leur avion. Tunis. 26 décembre. On annonce
de Tripoli que les débris d'avion découverts sur la côte libyenne, dans la région
de Syrte, ont pu être identifiés. Il s'agit bien de l'avion Nieuport 230 CV
Lorraine, à bord duquel se trouvaient Lassalle, Rebord et Faltot. Les cadavres
des trois aviateurs ont été retrouvés à côté du fuselage. Les autorités
italiennes vont prendre les dispositions nécessaires pour ramener à Syrte les
corps des victimes et le courrier postal. La présence des cadavres contre
l'avion laisse supposer que la mort a été instantanée. Les aviateurs français
du quatrième groupe d'aviation qui s'étaient rendus en Tripolitaine pour faire
ces constatations doivent regagner Tunis aujourd'hui. Le petit journal du 27 décembre On confirme la mort de l'Équipage Lassalle en Tripolitaine
Un avion français a vu les 3 cadavres étendus à côté
des débris de leur appareil (De notre correspondant particulier) Tunis, 26 Déc. — On annonce de Tripoli que l'avion monté
par Lassalle et ses compagnons Oui étaient partis pour l'Indochine, est bien
l'appareil dont les débris furent aperçus par un avion italien dans la région
de la Syrte. Un avion français parti de Tunis a pu identifier l’appareil. Il
a vu les corps des aviateurs morts, tous trois étendus à côté du fuselage.
Les corps et le courrier postal vont être ramenés à Tunis. Les aviateurs français
du quatrième groupe d'aviation qui s'étaient rendus en Tripolitaine pour faire
ces constatations doivent regagner Tunis aujourd'hui. Le raid tragique L'équipage Lasalle Rebard, Faltot avait entrepris un
voyage de liaison Postale rapide vers Saigon. Le 14 décembre, à 4 h. 21, les
trois aviateurs avaient quitté le Bourget. Après une escale à Istres, provoquée
par le temps exécrable, ils, se posèrent à Tunis vers 16 heures. Le soir même,
21 h. 40, lla repar-taient en direction ‘de Benghazi. Au matin, on les espérait
franchissant la frontière de Tripplitaine. Puis, on resta sans nouvelles. Qu'étalent
devenus les aviateurs ? S'étaient-ils perdus en mer ou dans le désert ?
Avaient-ils été capturés par une tribu dissidente ? Le ministère de l'Air
fit entreprendre des recherches. Les forces aériennes et maritimes anglaises,
italiennes et égyptiennes y participèrent. Enfin, le 24 décembre, on
apprenait que des débris d'avion venaient d’être repérés, sur les côtes désertes
de la Grande Syrte, par un équipage italien. L'avion qui avait fait la découverte
n'ayant pu atterrir à cause de la tempête, une patrouille de cavaliers se
rendit sur place pour identifier les débris signalés. Ils appartenaient bien
à l'avion dont nous étions sans nouvelles et, terrible constatation, les
cadavres des malheureux étaient auprès. Qu'est-il arrivé ? Quelle a été la
cause de la catastrophe ? Les trois braves ont-ils été tués sur le coup ?
Peut-être, puisque l'avion est en miettes, mais ceux de Challe et Larre Borges,
de Rossi et Le Brix l'étaient aussi. Sont-ils morts d’inanition, n'ayant pas
emporté de provisions ? Il est probable que l'enquête nous renseignera sur le
martyre de ceux qui, partis pleins d'espérance, rencontrèrent la mort en
volant à la poursuite de la gloire. — Jacques Mortane. Journal LA CROIX du 28 décembre 1929 Les trois aviateurs Lassalle,
Rebard et Faltot dont on vient découvrir les cadavres et l’avion détruit sur
de la cote libyenne. Partis du Bourget le 14 décembre
les aviateurs Lassalle, Rébard et Faltot après une escale à Istres,
atterrirent à Tunis le même jour. Le soir même Ils repartaient pour Benghasi.
Le lendemain au premier matin, on vit leur avion sur la frontière tripolitaine.
Puis, plus de nouvelles. Les recherches commencèrent. Elles sont aujourd'hui
terminées par la découverte des trois cadavres des aviateurs, reposant près
de leur appareil détruit, sur la côte libyenne, dans la région de Syrte. Les
corps des trois aviateurs étendus à côté du fuselage, ont été identifiés.
Les autorités Italiennes vont prendre les dispositions nécessaires pour
ramener à Syrte les corps des victimes et le courrier postal. La présence des
cadavres contre l'avion laisse supposer que la mort a été instantanée. Les
aviateurs français du quatrième groupe d'aviation, qui s'étalent rendus en
Tripolitaine pour faire ces constatations, devaient regagner Tunis vendredi. Paris soir du 29 décembre
1929 Toujours sans nouvelles de
Lassalle, Rebart, Faltot et du Néo-Zélandais Chichester Les recherches se poursuivent
activement en Tunisie, pour retrouver la trace des aviateurs français Lassalle,
Rebart et Faltot, dont on est sans nouvelles depuis leur escale à Tunis. Des
hydravions et des navires de guerre patrouillent, le long de la côte jusqu'à
la frontière de Libye, mais jusqu'ici les recherches n'ont pas donné de résultat.
On recherche également l'aviateur néo-zélandais Chichester qui, parti de
Londres filer, pour tenter le raid Angleterre-Australie à- bord d'une
avionnette, et dont le passage n'est signalé nulle part. On suppose qu'il est
tombé en Tunisie, à moins qu'il n'ait fait une chute en mer. Toutes les
recherches sue restées vaines. Chichester, qui ne possédait son brevet de
pilote que depuis trois mois, voulait essayer de battre le record de vitesse établi
par Hinkler. Le petit journal du
30 décembre
1929 Les corps de Lasalle Rebard et
Faltot vont être transportés à Tripoli Rome, 29 Déc. Après
dix jours de recherches constantes tout le long de la côte de Libye les
aviateurs militaires italiens ont trouvé les restes de l'appareil français
destiné à accomplir le raid France-Indochine. Un avion envoyé en
reconnaissance aperçut le fuselage et les ailes brisées de l'appareil à
proximité de Hamra Fomm, à 40 kilomètres à l'est d'Es Sultan, dans la région
des Syrtes. Par suite des difficultés de terrain, les transports automobiles
envoyés immédiatement à l'endroit où l'avion avait été aperçu, n'ont pu
rejoindre la localité. Le gouvernement de Tripolitaine envoya alors un second
appareil pour avoir le plus tôt possible des nouvelles sûres concernant les
aviateurs français. Les aviateurs italiens essayèrent d'atterrir mais pendant
l'atterrissage, sur un terrain défavorable, l'avion subit de graves dégâts
qui le rendirent inutilisable. Des pilotes italiens rentrèrent aux Syrtes en déclarant
qu'auprès des restes de l'avion français gisaient les corps des trois
aviateurs. On a recueilli déjà des objets personnels des Français et cinq
sacs de correspondances. Des instructions ont été adressées aux autorités
compétentes pour le transport aux Syrtes des dépouilles qui seront ensuite
portées à Tripoli dont les habitants participent vivement au deuil de
l'aviation française. Le petit journal du 28
janvier 1930 Les corps des aviateurs LASSALLE, REBARD ET FALTOT sont arrivés hier à Nice Nice, 27 Janv. A bord
du vapeur Douzza arrivé ce Matin à Nice, venant de Tripolitaine, se trouvent
les corps des trois aviateurs français Lasalle, Rebard et Faltot, tombés en
Tripolitaine. Les dépouilles des malheureux aviateurs partiront demain par le même
vapeur pour Marseille, où aura lieu une cérémonie officielle. Journal LA CROIX du 29
janvier 1930 Les obsèques des aviateurs
Lasalle, Rebard et Faltot Les dépouilles du capitaine
Lasalle, de l'adjudant Rebard et du mécanicien Faltot, membres du malheureux équipage
qui périt tragiquement en Tripolitaine, arriveront à Paris le 31 janvier au
matin. L'aviation française n'ayant pu participer à l'hommage grandiose qui
leur fut rendu à Tripoli par les autorités italiennes et la population entière
réunies, les trois cercueils seront exposés le vendredi 31 janvier dans une
chapelle ardente, à l'église Saint-Augustin, où une cérémonie funèbre sera
célébrée à 10 h. 30 Le corps du capitaine Lasalle sera dirigé sur Tours, où
un service précédera l'inhumation : celui de l'adjudant Rebard sera Inhumé le
même jour, au cimetière de Chaville, à 13 h. i5, et celui du mécanicien
Faltot, à Villemomble, réunion à son domicile, 12, allée Gambetta, à 15
heures. Le ministre de l'Air, qui a déjà fait saluer à Marseille par des
officiers de l'aviation venus de l'école d'Istres, les dépouilles mortelles
des trois victimes, sera représenté à chacune de ces cérémonies. |