Le SS Vaterland est un paquebot transatlantique allemand . Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914, le Vaterland est interné aux États-Unis, et saisi lors de l'entrée en guerre de ces derniers. Renommé SS Leviathan, il sert de transport de troupes durant la fin de la guerre, puis officie comme transatlantique pour la compagnie United States Lines. Jusqu'à sa démolition en 1938, sa carrière se révèle être un désastre financier. (d'après https://fr.wikipedia.org/wiki/SS_Leviathan )

 Paris  PLM Étranger

Excelsior 1 février 1930. Les pilotes se tuent lors du voyage retour.

Le ministère des Affaires étrangères communique les renseignements suivants : Le ministre belge des Colonies a informé notre ambassadeur à Bruxelles que l'avion de la mission Roux, pris dans une tornade, avait survolé à faible altitude, Port-Franqui le 13 courant. à 7h.30, ce direction de Inongo. Depuis, nos aviateurs n'ont été signalés ni Libeng, où ils devaient se rendre au départ de Louebo, ni ailleurs. Les autorités belges font effectuer des recherches depuis dix jours sur le trajet Louebo-Inongo-Coquilhatville-Libeng. I1 ne semble, pas cependant qu'il y ait lieu de désespérer, et si les chances de retrouver vivants les trois aviateurs sont relativement faibles, elles subsistent néanmoins. La région au-dessus de laquelle ils se sont perdus est une immense forêt vierge el, en admettant qu'ils n'aient pas souffert de l'atterrissage, il leur faudrait près d''un mois pour leur donner de leurs nouvelles. Rappelons que les aviateurs étaient partis de Paris le 13 décembre et étaient passés successivement  à Reggar le 14, à Zinder le 18, à Banghi le 20, pour arriver à. Tananarive le 1er janvier. Ils en repartirent le 10 pour Quillimané et Elisabetville et furent signalés le 13 à Port-Franqui.

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On retrouve au Congo belge les corps de Roux, Dodement  et Caillol.

Depuis le 13 Janvier on était sans nouvelles de la mission Roux , Dodement  et Caillol. On s’étonnait à juste titre, du silence fait autour de cette disparition. On se rappelait les recherches exécutées dans d'autres circonstances et négligées en l'occurrences. l y a quatre jours, le frère le Dodement était parti pour Dakar afin de faire une enquête et de tacher de retrouver les victimes. Lorsqu'on sait que la mission était officielle, on reste un peu étonné.

Ce sont des travailleurs indigènes qui ont découverts avant-hier, juste deux mois après la disparition, les cadavres des trois Français dans la grande forêt équatoriale longeant le kasai affluent du Congo, entre les postes de Mangai et Lubuc.

C’est  à 325 kilomètres de Brazzaville que l'accident s’est produit. L'avion devait suivre la rivière Kasai qui leur servait de point de repère. Que s'est-il produit ? Le saura-t-on jamais ?

Les appareils de bord son entièrement détruits. Une partie du courrier a été sauvée.

L'inhumation des restes des aviateurs français se fera demain. Les autorités belges rendront les honneurs.

Ainsi s’est terminé un voyage qui semble avoir été poursuivi par l'influence néfaste accordée par certains au chiffre 13 ; c'est le 13 décembre que fut pris le départ, c'est le 13 janvier que l'équipage disparut ; c'est le 13 mars que les corps ont été retrouvés.

Roux. Dodement et Caillot ont connu le sort de leurs camarades Lassalle, Rebart et Fallot qui avaient quitté Paris le 14 décembre et s'écrasèrent sur la côte du golfe de Syrie.

 L'équipage Roux avait atteint Madagascar le 1er janvier après à Oran, Reggas, Zinder, Banghi, Coquilhatville et Ouilimane. C’était la troisième fois qu'en moins de trois mois un avion français arrivait à Tananarive.

Roux. Dodement et Caillot repartaient te 10 janvier. Le 13, on les voyait passer au-dessus de Port-Franqui, par ttès mauvais temps. On ne devait les retrouver que le 13 mars, dans la forêt vierge équatoriale.

L'adjudant pilote Roux était un remarquable aviateur, peu connu du public mais très apprécié au 34ème régiment, dont il faisait partie. Dodement était un mécanicien de grande valeur, père de trois enfants qui laisse une veuve et un enfant ; il appartenait au service technique ; il avait reçu le commandement de la mission, quoique n'ayant jamais fait de raid.

Il semble qu'il fut un peu téméraire d'envoyer officiellement, dans une aventure aussi hasardeuse, un équipage qui, malgré ses qualités, en était à son premier grand voyage.

Jacques  Mortane.

  La France militaire 6 juin 1930

Dans un article du 6 juin 1930 paru dans La France Militaire intitulé : « Comment périrent Caillol, Roux, et Dodemont » le Dr Sommier qui découvrit le premier les restes de ces aviateurs, fait le récit suivant de leur mort:

« Médecin spécial de la maladie du sommeil, dit il, je me trouvais le 16 mars à Idiofa…/...Autant que je pus m’en rendre compte l’avion dut être pris par une tornade très violente comme il y en a souvent dance pays.. Le pilote ne fut plus maitre de l’avion qui alla buter contre un arbre. Le moteur était à 10 mètres  du pied de l’arbre, les 2 ailes à 150 mètres environ l’une de l’autre. L’avion fut peut être frappé par la foudre car certaines pièces étaient fondues…. L’accident s’est produit le 13 janvier…/… Les aviateurs s’étaient ravitaillés en huile et essence à Ilebo. L’avion tomba 2 heures après son envol...

Tarif: Cp  0,90 F  - surtaxe aérienne 0,50 F.

Suraffranchissement de 0,50 F.

surtaxe aérienne 50 c (pour la Suisse)

surtaxe aérienne 50 c (pour la Suisse)

moins de 20 grammes : 0,85 F (voir ci-dessus)

de 20 à 50 grammes : 1,45 F (lettre 0,75 F et surtaxe aérienne 0,70 F)

Istres Pondichéry  via Tunis, Benghasi, Alexandrie, Bagdad, ...

Equipage  Weiss et Girier sur Bréguet